Rester en alerte, les pandémies fantôme

Violences à l’égard des femmes
Depuis l’apparition de la COVID-19, les données et les rapports provenant de ceux évoluant en première ligne montrent que tous les types de violence contre les femmes et les filles, et surtout la violence domestique, se sont accrus.
“le féminicide n’est provoqué ni par l’amour ou la folie, c’est un crime de propriété.” (Hélène Vecchiali) Le conjoint ou l’ex-conjoint tente d’imposer sa domination dans un rapport de force constant.Dans cette perception de relation personne à “objet”, 3 féminicides sur 4 sont commis pendant ou après la séparation.

Violences à l’égard des enfants
Une étude publiée par des chercheurs français constate une augmentation de 50% des hospitalisations pour violences physiques sur les enfants de 0 à 5 ans lors du premier confinement.
Dans ce contexte particulier, repérer une situation de maltraitance est beaucoup plus difficile.
En temps normal, l’école fait parfois office de « refuge » pour des enfants, et les personnels de l’Éducation nationale sont les premiers à transmettre des d’informations préoccupantes. Alors que seul un français sur quatre en moyenne déclare avoir le réflexe d’appeler le 119 face à une suspicion de violence sur mineur, la vigilance doit redoubler pendant cette période de confinement.